Elisabeth Blind / Herrade Bresch-Grob / Beryl Scicluna - peinture et sculpture

Entrée libre

Les pièces de ces trois artistes composent un environnement plutôt contrasté : les ambiances intenses et immobiles des toiles d’Elisabeth Blind tranchent avec les couleurs franches et les élans dynamiques lancés par les peintures d’Herrade Bresch-Grob. Les chevaux et les figures féminines en terre, modelés par Beryl Scicluna, apportent à l’ensemble une présence vivante, très figurative.

Elisabeth Blind
Elle présente des toiles de petits et moyens formats réalisées à l’acrylique. Son inspiration la conduit à composer de larges surfaces nuancées de gris, que viennent animer de leurs couleurs des figures réduites à l’état de signes ou de formes géométriques : des silhouettes humaines en plans lointains, des cabines de bain de bord mer... L’écriture conduit à une forme d’épure, les figures représentées se réduisant à la plus grande simplicité. L’atmosphère générée par le mode de figuration, quelque soit le thème, se partage entre le sentiment d’intensité du moment présent, et la conscience de la solitude humaine, autant parmi les hommes que perdue dans l’univers.

Herrade Bresch-Grob
Elle présente un ensemble de toiles réalisées à l’acrylique. Ce sont pour la plupart des toiles abstraites, même si quelques figurations apparaissent ici et là dans son parcours d’artiste. Son inspiration la porte à exprimer des élans vers le haut, vers le ciel ou vers l’esprit : ses toiles sont alors empreintes de verticalité et marquent très lisiblement cette aspiration, générant une expression que l’on peut qualifier de spiritualiste.
Dans d’autres œuvres, c’est l’horizontalité des paysages et des étendues dégagées qui domine, ouvrant de larges espaces. Empreint de symbolisme, son travail est le plus souvent réalisé en pleine couleur, exaltant les constrastes marquésentre teintes chaudes et froides et entre valeurs lumineuses et obscures.

Beryl Scicluna
Elle présente des terres cuites, avec pour thème d’un côté la figure féminine et de l’autre les chevaux. Les deux thèmes sont présentés dans une assez large diversité d’expression. Les réprésentations de la femme parcourent un éventail d’états contrastés : jeunes femmes graciles et juvéniles, femmes maternelles, femmes mûres...

Les chevaux sont représentés tantôt sous une forme stylisée très sculpturale, évoquant quelque peu la Grèce archaïque, tantôt avec plus de réalisme et dans une expression restituant la nervosité de leur course et la vivacité de leurs attitudes.
La terre est laissée sans vernissage, afin de garder perceptible le grain de la matière.
Elle est présentée enfumée pour certaines pièces ; pour les autres elle est rehausée de couleurs à base d’oxydes.

Tous les jours de 14 h à 19 h