Exposition « De l’Art tout l’été 3 »
Le cycle estival d’AIDA galerie se clôt avec cette troisième exposition d’été. On y verra des peintures, des terres cuites, des photos et des volumes décorés. Ainsi que des bonnes bouilles, des bâtons de cérémonie, des hirondelles en vol, de l’hyperréalisme, de la pleine nature et du street art !
Exposition du 22 août au 04 septembre 2024 - du lundi au samedi de 14h00 à 19h00
L’exposition d’AIDA Galerie
Véronique Ball (peinture et sculpture)
Sur la base d’un canevas de départ, elle distribue d’une part des surfaces de tons unis et d’autre part des espaces de mouvement où se concentrent l’intensité et les contrastes de couleurs, la libre prolifération des formes et les effets de textures et de matières. Elle confie la part de son expression la plus intense à la spontanéité de son geste, tantôt large et ample, tantôt nerveux ou répétitif. Elle réalise ainsi des compositions à la fois dynamiques et équilibrées, au service d’une seule et même idée : exprimer la pulsation de la vie.
Désormais, elle inclut systématiquement des figures florales dans ses compositions, représentées de façon simple et réaliste. Elles sont devenues sa marque d’identité ainsi qu’un symbole de pureté, de beauté et de simplicité en même temps qu’elles représentent un idéal à atteindre.
Se confrontant également aux volumes, elle a exploré sans relâche la figure humaine, d’abord sous forme de silhouettes puis sous forme de têtes, et enfin sous forme de visages, désormais devenus de vraies « bouilles », présentées danscette exposition. C’est l’expression faciale la plus caractéristique qu’elle cherche manifestement à y restituer avec le plus de force et de conviction possibles.
Jeanne Charton (volume)
Sa pratique artistique se traduit par la valorisation et l’utilisation de volumes singuliers, tels que crânes d’animaux et bois flottés. Elle leur apporte un décor réalisé à la peinture acrylique, la plupart du temps inspiré du monde végétal et des arts premiers, en particulier les arts aborigènes, maispouvant également faire usage d’autres motifs d’inspiration diverse. Pour cette exposition, elle a notamment apporté des bois flottés, pour certains ornés à la manière des bâtons de cérémonie aborigènes. Elle a également apporté des crânes d’animaux, portant un décor peint mêlant motifs végétaux et motifs inspirés des arts premiers. Comme pour toute pratique artistique impliquant l’utilisation d’ossements, ces pièces très colorées d’inspiration animiste questionnent sans en avoir l’air et de manière très ludique les cycles de la vie et de la mort.
Michel Friz (photographie)
Il a apporté pour cette exposition 15 tirages issus d’une série consacrée aux vols des hirondelles. Car l’observation des hirondelles peut se transformer en addiction tenace. Scrutant l’horizon à chaque début de printemps dans ses moindres recoins, il y guette leur présence. Cette expérience sensorielle l’a initié à une nouvelle perception du vivant et de sa place dans l’univers. Alors qu’il tentait de les décrypter, leurs vols l’ont mené à explorer des chemins invisibles et à découvrir de nouveaux itinéraires. De mieux en mieux, il est parvenu ainsi à maîtriser peu à peu les points de chute de leurs ellipses et la géométrie de leur virevoltes, lui apparaissant de plus en plus comme la quête du geste parfait. La dimension universelle de ce langage des signes lui est peu à peu apparue, lui permettant d’accéder à un espéranto l’affranchissant des frontières humaines et des limites du temps…
Son livre « L’Alphabet des hirondelles » sera disponible chez AIDA Galerie pendant la durée de l’exposition.
Linda Moufadil (peinture)
Elle réalise des natures mortes, des scènes urbaines et des paysages urbains, dans un style à la fois réaliste et contemporain, aux compositions très influencées par le cadrage photo. Les « natures mortes » portent assez mal leur nom, car elles s’éloignent de l’idée que l’on peut habituellement se faire du genre. Ici, elles se caractérisent par une forte exagération des plans rapprochés par rapport aux plans lointains, car ils sont très rapprochés. Les couleurs vives et les contrastes forts abondent, ainsi que la restitution de matières transparentes, de surfaces réfléchissantes et de reflets. Le regard est capté par une impression de précision hyperréaliste, que contredit l’imprécision des zones volontairement floutées : voit-on vraiment ce que l’on voit ? On est tenté d’écarquiller les yeux pour tâcher de le vérifier. Les paysages urbains sont de la même eau, parfois aperçus derrière une vitre, avec cette même recherche d’illusion photographique légèrement décalée par le traitement pictural et soulevant la même interrogation sur l’image et le visuel : porteurs de vérité ou d’illusion ?
Isabelle Schenckbecher (peinture)
Elle puise son inspiration dans le spectacle de la nature, les paysages, l’observation des végétaux et des minéraux. Située aux confins du figuratif et du non figuratif, son expression sensitive et spontanée est dominée par les couleurs des saisons. Ses compositions, d’essence abstraite, font également apparaître des traces et des signes, ici bien marqués, là à peines esquissées ou à demi effacés. Ses réalisations évoquent selon les saisons des ambiances tantôt floristiques et pleines d’arborescences, tantôts plus froids et minéraux. Parfois, elles sont habitées d’une faune furtive, à peine esquissée, susceptible de laisser comme une légère trace de son passage.
Elle s’est également laissée inspirée, pour les toiles présentées dans cette exposition, par les sensations imprimées par les senteurs estivales du jardin aromatique : aux jeux des couleurs et des lumières et aux reflets sur l’eau se sont ajoutées les impressions générées par les effluves du basilic, de la menthe et du thym.
En contrepoint de ses toiles de nature, elle présente également quelques silhouettes très stylisées de cathédrales.
SmaK-titi (peinture)
Artiste d’inspiration street-art, elle découvre ce mouvement aux Etats-Unis dans les années 90, à New York et Chicago. C’est à cette époque que ses premières toiles sont exposées sur Broadway avenue. De retour en France elle y expose régulièrement ainsi que dans d’autres galeries d’Europe et des Etats-Unis.
Son univers artistique baigné de pop art et d’art brut se peuple de personnages imaginaires et colorés, caractéristiques de l’évolution de sa recherche personnelle. Les couleurs vives, acides et fluorescentes, subtilement associées, donnent un vrai dynamisme et de la profondeur à son univers plastique. Les graffitis, lettres et chiffres lui apportent du rythme et une tonalité très personnelles.
Elle présente pour cette exposition une série de toiles réalisées à l’acrylique, ainsi que des impressions sur aluminium en plus petits formats.
AIDA Galerie
Elle est la galerie d’art de l’Association des Artistes Indépendants d’Alsace (AIDA). Sa vocation principale est la diffusion artistique des travaux réalisés par ses membres. Plus ponctuellement, elle organise de grandes expositions collectives « hors les murs » dans les villes alsaciennes, participe à des échanges avec d’autres associations d’artistes hors d’Alsace (par exemple en Pays de Bade ou en Lorraine) ou accueille les expositions d’artistes invités.
AIDA Galerie organise dans ses murs chaque année plus d’une vingtaine d’expositions.
L’AIDA
L’AIDA (Association des Artistes Indépendants d’Alsace) est la plus ancienne association d’artistes d’Alsace en exercice. Ses origines remontent aux années 1900. Elle compte aujourd’hui une centaine de membres, tous artistes des arts visuels, vivant et travaillant en Alsace ou en lien avec cette région. Les ateliers des artistes de l’association sont répartis dans toute l’Alsace, si bien qu’on peut dire que l’AIDA est un animateur de la vie culturelle régionale.
Tous les courants ont droit de cité. La grande diversité des modes d’expression constitue d’ailleurs l’une des positions revendiquées de l’association. Elle peut amener les écritures les plus contemporaines et les démarches les plus inclassables à se confronter avec des formes d’expressions plus traditionnelles. Seule exigence de sélection des membres : la qualité artistique des travaux et le professionnalisme des artistes.
aida.galerie.strasbourg@gmail.com
Lieu : galerie Aida
Adresse : Rue Grand Rue
Ville : Strasbourg
Quartier : Centre ville
Département : Bas-Rhin
Région : Grand Est
Pays : France
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