
La santé au travail (en deux dates)
La santé au travail
Le travail est un enjeu social essentiel : en plus de produire de la richesse, notre culture le représente comme une valeur en tant que source de créativité et facteur d’épanouissement et de reconnaissance au sein de la collectivité. En face du discours public qui vise à rendre cette vision consensuelle, plusieurs documentaires ont cherché à rendre attentif aux souffrances individuelles entraînées par les réorganisations successives du travail. Souffrances physiques et psychiques, le plus souvent silencieuses, que les films tentent de mettre en évidence sur le lieu même de l’activité, ou par l’intermédiaire des échanges avec des médecins et des psychologues.
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mercredi 3 mars à 20 h à la Maison de l'image
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Le corps et la machine dans le cinéma pédagogique en France après la reconstruction (1945-1968)
Pendant les Trente glorieuses, plusieurs films produits par le CNDP ont cherché à expliquer les évolutions techniques de l’outillage industriel, mais aussi à cerner leurs enjeux économiques et sociaux. Avec les apports de médecins, sociologues et physiologistes du travail, ces films
font part des questionnements suscités par l’accélération de la modernisation industrielle et technique.
Extraits de :
La machine et l’homme Jean Mitry, 1956, 31’
Entrer dans la vie : La chaîne Mario Marret, 1956, 26’
Les travailleurs Bernard Planque avec le concours de Pierre Naville, 1961, 17’
Le travail à la chaîne Jacques Besset, 1963, 13’
L’homme et la machine Éric Rohmer et Jeanne Gaillard, 1967, 26’
La journée d’un métallo : 5-6 décembre 1968 Madeleine Hartmann et Daniel Libaud, 1968, 24’
/// Entrée libre
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Mercredi 10 mars à 20 h à la Maison de l'image
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Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés
Marc-Antoine Roudil et Sophie Bruneau, 2006, 90’
ADR productions et Alter Ego films
Chaque semaine, dans trois hôpitaux publics de la région parisienne, une psychologue et deux médecins reçoivent des hommes et des femmes malades de leur travail.
Ouvrière à la chaîne, directeur d’agence, aide-soignante, gérante de magasin… Tour à tour, quatre personnes racontent leur souffrance au travail dans le cadre d’un entretien unique. Les professionnels écoutent et établissent peu à peu la relation entre la souffrance individuelle du patient et les nouvelles formes d’organisation du travail.
À travers l’intimité, l’intensité et la vérité de tous ces drames pris sur le vif, le film témoigne de la banalisation du mal dans le monde du travail. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés est un huis clos cinématographique où prend corps et sens une réalité invisible et silencieuse : la souffrance au travail.
Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil ont cosigné plusieurs documentaires remarqués : Pêcheurs à cheval (1993), Pardevant notaire (1999), Arbres (2002), Mon diplôme c’est mon corps (2005) et préparent actuellement Les yeux de la ville.
/// Cycle coordonné par Joël Danet et Christian Bonah, département d’histoire des sciences de la vie et de la santé de l’Université de Strasbourg, en partenariat avec l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les sciences et la technologie (IRIST)
/// Entrée libre
VIDÉOLESBEAUXJOURS MAISON DE L'IMAGE - 31 RUE KAGENECK - 67000 STRASBOURG
tél : 03 88 23 86 51 - mail : info(@)videolesbeauxjours.org
Lieu : 20 h à la Maison de l'image
Ville : Strasbourg
Département : Bas-Rhin
Région : Grand Est
Pays : France
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